Chélidoine
Habitat et fréquence
La plante est très commune en Europe jusqu'à 1500m, région méditerranéenne, Asie. Elle a été introduite en Amérique du Nord.
Elle se rencontre près des habitations, des murs, fossés, talus, décombres humides.
Elle se rencontre près des habitations, des murs, fossés, talus, décombres humides.
Caractéristiques générales de la plante, des feuilles et des fleurs
La chélidoine est une herbacée annuelle pouvant atteindre 80 cm. Son odeur est désagréable. Sa tige est fragile, grèle, cylindrique, rameuse, pubescente. La cassure libère un latex jaune très amer et irritant.
Les feuilles sont alternes, molles, pennatiséquées, profondément découpées en 5 à 7 lobes crénelés. La face supérieure est vert foncé, la face inférieure bleu verdâtre.
Les fleurs hermaphrodites sont épanouies d'avril à septembre. Elles comportent 4 pétales jaunes, disposées en ombelles simples, mobiles, pauciflores.
Les feuilles sont alternes, molles, pennatiséquées, profondément découpées en 5 à 7 lobes crénelés. La face supérieure est vert foncé, la face inférieure bleu verdâtre.
Les fleurs hermaphrodites sont épanouies d'avril à septembre. Elles comportent 4 pétales jaunes, disposées en ombelles simples, mobiles, pauciflores.
Forme et maturation du fruit
Le fruit est une capsule siliquiforme, glabre, souvent bivalve, à déhiscence longitudinale, libérant de nombreuses graines noires, oblongues, luisantes, munies d'une arille blanche.
Toxicité
La plante est hépatotoxique.
Données pharmacologiques
- CompositionLe latex des tiges contient des caroténoïdes et des alcaloïdes, à noyau de type benzophénanthridine, cytotoxiques, et de types protoberbérine et protopine. Le rhizome est le plus concentré en alcaloïdes, notamment en chélidonine, chélérythrine, coptisine, sanguinaire et berbérine.
- SymptômesL'ingestion de la plante fraîche provoque une forte irritation digestive. Celle-ci est exceptionnelle étant donné son odeur mais des intoxications chroniques par extraits sont décrits, notamment en Allemagne. Contrairement à la théorie des signatures de Paracelse, la plante est clairement hépatotoxique, même à doses "thérapeutiques". Il y a sans doute une confusion avec le Curcuma dans les écrits anciens.
A fortes doses se produisent des nausées, vomissements, diarrhées sanguinolentes, urines sanglantes, vertiges, délire puis mort par asphyxie.
Localement, le latex est cytotoxique. Il est utilisé contre cors, durillons, verrues, tâchant de jaune/brun la région traitée pendant plusieurs jours, mais sans que nécessairement apparaisse une irritation locale. - Anciens usages thérapeutiquesPlante des alchimistes "coeli donum", don du ciel, son nom provient de "chelidon", hirondelles. Celles-ci auraient retrouvé la vue grâce aux vertues exceptionnelles de la plante selon Pline. Elle a ensuite été utilisée en diurétique, purgatif, cholagogue (sa couleur évoque la bile), dépuratif, indiquée dans les hydropiques, obstructions, goutte, jaunisse, affections spasmodiques.
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Fiche signalétique
- Nom(s) commun(s)Chélidoine
Eclaire
Grande éclaire
Herbe de sainte Claire
Herbe aux verrues
Herbe aux boucs
Herbe de l'hirondelle
Felougne
Felonque
Félongène
Sologne - Nom latinChelidonium majus L.
- FamillePapaveraceae
- Toxicité
- Risque par contact
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